L'OCP signe un chèque de 28 MMDH
 
 
 

                                        RETRAITES                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

L'OCP signe une convention de 28 MMDH

Elle porte sur le transfert de sa Caisse interne de retraite au RCAR

        

Après plus de sept mois de va-et-vient, l'OCP a finalement franchi le pas et signé une convention portant sur le transfert partiel de son régime interne de retraite au Régime collectif d'allocation de retraite (RCAR), relevant de la CDG, mardi dernier à Rabat.

 

Le montant de la transaction, on s'y attendait, a pulvérisé tous les records déjà inscrits: 28 milliards de DH. Comparaison n'est pas raison, le transfert des Caisses internes de retraite (CIR) de l'ONCF, de la Régie des tabacs et de l'ODEP au RCAR, effectué respectivement en 2002, 2003 et 2004, a porté sur des montants respectifs de 5,86 MMDH, 3,42 MMDH et 2,34 MMDH. Une fois que d'autres établissements publics rejoindront le peloton, on se retrouvera, in fine, avec un sacré pactole injecté au RCAR, confortant ainsi l'orientation gouvernementale en matière de réforme des retraites. Pour dissiper les doutes et les craintes à propos des droits des retraités, la convention précise qu'ils seront préservés. L'objectif est de ne pas reproduire le schéma de l'ONCF qui, en provoquant un grand départ, a fini par tomber dans l'incohérence, voire dans l'injustice, comme en ont témoigné les spécialistes. En tout cas, l'OCP soutient qu'un dispositif complet sur la mise en œuvre du transfert a été mis en place, dont les principes directeurs sont l'affiliation au RCAR de l'ensemble des bénéficiaires (32.169 pensionnés et 11.847 cotisants) qui est assortie d'une pension de transfert définie par l'Office selon son régime interne de retraite

 

Il est indiqué, par ailleurs, que l'Office continuera à assurer la couverture des droits non transférés au régime collectif et un guichet unique auprès de la Caisse nationale des retraites et d'assurances (CNRA) servira les retraités.
Pour revenir un peu dans l'histoire, la convention est la résultante d'un processus qui a débuté avec les résolutions du conseil d'administration de l'OCP de février 2005 et décembre 2006, ainsi que l'accord-cadre signé en mars 2005 entre l'Office et la CDG. Il a fixé les modalités de transfert des engagements de retraite et a été, ensuite, sanctionné d'un protocole d'accord en juillet 2007 entre l'Etat, la CDG et l'OCP pour la restructuration financière et l'externalisation de sa Caisse de retraite.

 

En attendant la grande réforme des systèmes de retraite, les résultats des études lancées et la fameuse commission de sauvetage dont on n'entend plus parler, le gouvernement agit par à-coup en accompagnant certains établissements. Cette façon d'agir n'est pas totalement dénuée de bon sens. Son aspect cumulatif finira par donner ses fruits. Mais le grand coup de fouet n'est pas encore à l'ordre du jour. C'est l'un des dossiers épineux qu'est resté au travers de la gorge de l'ex-Premier ministre, Driss Jettou. Peu de temps après avoir été nommé, son successeur, Abbas El Fassi, a tenté de prendre la problématique à bras-le-corps en lançant une étude portant sur trois scénarii de réforme (voir encadré). La nécessité de cette étude s'explique par la crise que certaines caisses ont connue durant les dernières années. La plupart des études actuarielles prévoient l'essoufflement des régimes d'ici 2020, puisque le nombre des nouveaux cotisants est beaucoup moins important que celui des départs en retraite.

 

La Banque mondiale a également tiré la sonnette d'alarme pour la région MENA, estimant que nombreux sont les régimes de retraite qui menacent essoufflement dans la décennie qui suit, si rien n'est fait en urgence. Pris de panique, l'ex-ministre des Finances Fath Allah Oualalou, a lancé un ballon dans l'air, en proposant une retraite à 65 ans combinée à une hausse des cotisations. Cette sortie du ministre lui a valu les foudres des syndicats et des représentants des salariés qui refusaient catégoriquement cette option jugée trop astreignante. Il a fallu l'intervention de Jettou pour démentir l'information et calmer les ardeurs.

 

 

Les scénarii du sauvetage                                                                                                                         

 

 

Le premier scénario de réforme du système des retraites consiste à maintenir l'actuel régime, le deuxième plaide pour un regroupement des caisses, alors que la troisième formule propose la création d'une nouvelle Caisse nationale pour les retraités du Maroc. L'étude en question s'est basée, entre autres, sur une évaluation effectuée par le ministère des Finances en 2003 et présentée lors du grand colloque sur la question, organisé en fin de la même année. Les spécialistes estiment, pourtant, qu'unifier les caisses n'est pas la panacée, du moins à court terme. Les raisons avancées sont liées à deux choix difficiles, voire irréalisables..

 

Ou bien tirer les prestations vers le haut, ce qui se traduira par des engagements financiers exorbitants ou alors par le bas, en prenant le risque de léser les catégories qui contribuent le plus. Ces schémas      s'avèrent inimaginables dans un temps où la plupart des Caisses de retraite affichent des déficits         insoutenables à long terme. Le scénario, logiquement réalisable, consiste donc à réformer chaque caisse à part. C'est du moins l'option qui paraît la plus plausible pour les spécialistes.

 

Dans sa déclaration gouvernementale, Abbas El Fassi a pris l'engagement de poursuivre le processus de réforme des régimes de retraite pour les viabiliser et consolider les équilibres démographiques et financiers y afférents. Il a pris le soin d'ajouter qu'une attention particulière sera accordée aux petites pensions afin d'améliorer le pouvoir d'achat des bénéficiaires.

 

Par Mostafa Bentak | LE MATIN  (  03 Octobre 2008 )

2019مبادرة 23 نوفمبر
 
من بعد
Bouton "J'aime" de Facebook
 
Jeux de retraites
 
Les gens qui travaillent demandent souvent à ceux qui sont à la retraite ce qu'ils font de la journée.
Et bien par exemple, l'autre jour avec ma femme nous sommes allés en ville et nous sommes entrés dans un magasin.
Nous n'y sommes restés que 5 minutes. Quand nous sommes sortis, un flic était en train de remplir une amende de stationnement.
Nous nous sommes approchés et lui avons demandé,
« Allez! Vous feriez bien un petit geste envers des retraités »
Il nous a ignoré et a continué de remplir son PV.
Je l'ai traité de gros porc.
Il m'a regardé et a commencé un autre PV pour des pneus lisses.
Alors ma femme l'a traité de roi des trous du cul.
Il a fini le deuxième PV, l'a mis sous l'essuie glace et en a commencé un troisième.
Ce petit manège a continué pendant 20 minutes, plus on l'insultait, plus il remplissait de contraventions!
Personnellement on s'en fichait, on était venu en autobus !!!
Depuis notre retraite nous essayons chaque jour de nous amuser un peu.
C'est important à notre âge.
Vive la retraite!
compteur de visites
 
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement